mardi 15 décembre 2009

C’était avant-hier …


… le 28ème anniversaire de l’instauration de l’état de guerre en Plombogne, mais hier je ne pouvais pas écrire. Alors voilà voilà voilà… C’était avant-hier, aussi, ledit état de guerre, en tout cas si l’on en juge par la température des débats. La fameuse photo , vous la connaissez, bien sûr, tout le monde la connait, mais je la mets quand même.

En principe, rien ne laissait présumer qu’il y aurait du neuf : comme depuis 28 ans, deux camps à peu près égaux en nombre devaient s’affronter, les uns réclamant un châtiment exemplaire de Jaruzelski, traitre et bourreau fratricide, les autres clâmant aux cieux la gloire du général, héros et sauveur de la nation qui avait déjà assez souffert. Comme chaque 13 décembre depuis vingt ans, une petite foule devait se rassembler devant sa maison pour y allumer des bougies et des cierges en mémoire des victimes de son coup d’état. Une semaine de bousculade audio-visuelle et blogo-journalistique et le calme reviendrait jusqu’à l’année prochaine.

Mais voilà-t-y pas qu’un historien de l’Institut de Mémoire Nationale IPN publie les notes personnelles du général Anouchkine, adjudant-aide de camp du maréchal Koulikov, commandant en chef du Pacte de Varsovie en personne. Et dans ce notes – du matos qui vaut son pesant de TNT : des notes prises notamment lors des entretiens que Jaruzelski et Koulikov avaient eus 2-3 jours avant la proclamation de l’état de guerre, où le général présente au maréchal le déroulement des préparatifs et la situation dans le pays des Plombiers (ce qui pourrait encore être considéré comme plus ou moins normal, enfin, façon de parler), mais aussi et surtout, où notre héros national réclame expressis verbis une aide militaire de la part des Soviets et le vieux maréchal le rassure en disant que l’armée plombière s’en tirerait certainement très bien toute seule, face à cette poignée de revolutionnaires (c’est le terme employé, dans la bouche d’un communiste on sentirait presque de l’affection).

Bref, contrairement à ce qu’il affirme depuis plus d’un quart de siècle, notre héros national n’a pas instauré l’état de guerre pour éviter une intervention soviétique quasi imminente, mais au contraire, il demandait cette intervention et elle lui a été refusée.

Le pauv’ gars a tout de suite dit qu’il s’agissait d’un faux, mais d’autres historiens sont arrivés pour confirmer que ces notes existaient bel et bien et qu’elles étaient partiellement connues depuis quelques années déjà. Eh bé…

Personnellement , je n’ai jamais eu trop de sympathie pour lui, mais effectivement , j’étais prêt à admettre que même si l’intervention russe n’était pas courue d’avance, lui, il y croyait et il avait fait tout son possible pour l’éviter. Que nenni…

Tristehistoriquement vôtre

Meunniez-Tudor

jeudi 10 décembre 2009

Le manque de sous rend-il raisonnable ?

Y’a pas photo : quand on a vraiment pas de sous, on a tout de suite tendance à être un plus raisonnable dans les dépenses.

Car ce n’est pas par courage, ni par un irresistible désir d’aller à contre-courant de la pensée unique que notre Donald de premier ministre a annoncé que la Plombogne ne s’engagerait pas trop dans la voie de réduction coûte que coûte des émissions de céodeux (CO2), étant donné que : primo, ça plomberait encore plus l’économie plombière ; deuxio, ce serait trop con d’être les premiers à le faire si tout le monde autour persiste à ne rien faire.

Je trouve juste dommage qu’il ne pas eu le courage du Tchèque Vaclav Klaus de dire que les causes anthropiques du réchauffement planétaire sont loin d’être prouvées (ce le moins qu’on puisse dire) et que bazarder dez zilliards d’euros dans une entreprise qui pourrait être à la fois superflue et innéficace serait une belle connerie. Mais bon, c’est déjà ça de gagné …

C’était la même chose avec les mesures financières entreprises en debut d’année face à la crise. Au lieu de noyer des tonnes de cash et de gonfler un déficit qui est déjà lourd, le gouvernement plombier a préféré (lire : a été obligé par les circonstances) de prendre des mesures d’austérité et de laisser les entrepreneurs-plombiers se démerder sans compter sur des aides d’état. Résultat : le Pays des Plombiers est un des deux pays de l’UE (sur 27, l’autre étant Malte, il me semble) a avoir eu une croissance positive (petite, mais quand-même au-dessus de zéro) en 2009. Vive les gouvernements pauvres.

Pauvrement vôtre

Meunniez-Tudor

mercredi 9 décembre 2009

Me revoila, ou pas ?

Ça fait un bail… huit mois de silence, j’ai presque oublié que je l’avais, ce bloguichounet. Un petit remords me travaillait tout de même, comme lorsqu’on abandonne un petit gamin seul au bord de la route. Même s’il n’est ni beau, ni intelligent. Surout lorsqu’il n’est ni beau, ni intelligent. Il est le mien à môa.

Mais bon, entre temps, il y avait la vie, avec ses tracas et pépins, qui m’a obligé de m’occuper d’autres choses. Voyons voir, si je vais le reprendre, cet orphelin, ne serait-ce que pour remercier les deux sympathiques personnes qui s’y sont inscrites pendant mon absence. Medames-mesdemoiselles, cet effort inhumain, je vais le faire pour vous. «Tres faciunt collegium» disait un de mes profs à la fac et il donnait son cours à partir de deux auditeurs (désignés à tour de rôle dans le groupe).

Alors voilà, voilà, voilà…

Re-tentativement vôtre

Meunniez-Tudor